Le col de la Terrasse par les chalets de la Loriaz. Un beau couloir un peu raide, un bon enneigement, du soleil et des amis.
Tous les éléments sont réunis pour une belle journée de ski de rando.
En passant par la Loriaz
Le temps est superbe aujourd’hui pour cette première fois aux chalets de la Loriaz. Le col de la Terrasse, je le connais bien, mais par son accès depuis Émosson. Notre petit groupe a donc décidé aujourd’hui d’y accéder depuis Vallorcine, en passant par la Loriaz, puis montée sous me col de la Terrasse pour finalement accéder au couloir Nord.
Nous sommes avec Cécile, Christian et sa femme Claude, qui sont des amis de grimpe à Lyon et également amateurs de randonnées.
Nous commençons donc par la montée de 2 heures en forêt qui mène au plat des chalêts. C’est un chemin facile qui enchaine les virage. Été comme hiver, c’est la première fois que je monte aux chalêts de la Loriaz. C’est super chouette… comme tous les nouveaux coins que nous découvrons…
Ascension
Je suis sur le point de regagner le col pour faire une descente plus cool, mais je le regrette déjà. Fix et Cécile attendent un peu ma décision et finalement je me décide pour le couloir. On est tous d’accord!! Ce sera descente par le couloir. c’est parti : concentration maximum!!
Les chalets sont fermés en plein hiver, nous faisons une pause thé au soleil, avant de poursuivre notre ascension. D’abord une montée assez peu soutenue en direction du couloir. Cela nous permet de continuer à apprécier le paysage, continuer nos discussions…
Petit à petit, la pente se redresse et nous laissons sur notre gauche le bas du couloir. Nous poursuivons notre ascension dans la trace de montée dans la face qui est un peu moins raide. Les conversions s’enchaînent, le col se rapproche. Nous l’atteignons finalement et profitons de la vue panoramique. Le temps se bâche un peu, cela semble passager.
Après une brève pause thé & photos, nous poursuivons en direction du couloir. Le groupe s’est partagé, Christian et Claude descendent par l’itinéraire de montée. Nous allons voir l’entrée du couloir, Cécile, Fix et moi. Elle est toute cornichée et peu engageante… Je ne la sens pas du tout, surtout sans piolet… Le demi-tour est tout proche. Au premier coup d’oeil, le mur à franchir pour se mettre dans le couloir est vraiment… “tendu”. La chute est bien-sûr interdite.
Col de la Terrasse.
A cheval sur la frontière franco-suisse.
Encore quelques mètres d’ascension pour trouver l’entrée du couloir qui se cache derrière la pointe.
Le vent s’est levé, nous ne nous attardons pas, le groupe de scinde en 2.
La descente
Fix part en premier. Il fait attention, mais c’est presque une formalité pour lui. Petit dérapage, bâtons plantés à l’envers jusqu’à la garde pour se retenir, et hop! le voilà stabilisé un mètre plus bas sous la corniche.
A mon tour, bâtons plantés et bien plantés, mais j’ai les jambes plus courtes. Mon premier ski se positionne correctement mais le second reste coincé et me voilà les 2 pieds écartés et quelque peu déséquilibrée, assise sur mon talon du ski amont. Pas confort du tout!! Un gros effort sur ce ski finit par faire céder la neige et je réussis à descendre ma jambe. Me voilà repositionnée et prête. je dérape un peu pour laisser la place à Cécile. Pas commode non plus pour elle, tant bien que mal elle finit également en quelques minutes par accéder à l’entrée du couloir.
Nous voilà fin prêts pour descendre cet étroit couloir : en dérapage au début puisqu’il n’y à que la largeur des skis pour descendre.
La neige n’est pas mauvaise du tout. En fait il faut réussir à faire abstraction de l’étroitesse de l’environnement qui est impressionnant. plus facile à dire qu’à faire…
Finalement la descente du couloir est assez rapide et nous retrouvons Christian et Claude qui nous ont un peu attendu.
Nous regagnons la Loriaz par une belle et longue descente, dans une neige changeante mais encore bien poudreuse par endroits, puis le chemin vers Vallorcine.
Une pause sandwich en cours de route au soleil (qui a bien repris le dessus sur les nuages) nous permet d’apprécier notre descente.
Notre sortie finit classiquement par stop à la buvette du Buet pour une bière bien méritée.
C’est top la rando! Encore un bel endroit découvert.
Après une 50aine de mètres de dénivelée, le couloir s’élargit un peu et il va falloir déclencher le premier virage. Pas super beau, mais c’est fait. ça permet d’en enchaîner d’autres, c’est parti.