Dernière étape et point d’orgue de notre roadtrip au Mexique : Holbox. Ile paradisiaque dans le Golfe du Méxique : mer chaude, eau transparente, plage à perte de vue, sable blanc plus fin que fin, faune et flore tropicales, soleil et paysages idylliques… TOUT est réuni pour faire de cet endroit unique un endroit dont on se souvient longtemps avec émotion…
Située a proximité la côte nord du Yucatán, retour dans l’État du Quintana Roo, Isla Holbox nous attend. Nous laissons la voiture à Chiquila pour prendre le bac. Des travaux d’aménagement (de parkings?) énormes dégagent une poussière blanche en suspension dans l’air. On voit bien que l’endroit se développe beaucoup.
C’est parti, il est aux alentours de midi et il fait une chaleur dingue.
Holbox : du bleu plein les yeux…
A Isla Holbox, la palette des couleurs est d’une infinie harmonie : partant du bleu foncé en passant par le turquoise, puis le bleu vert transparent, tirant lui-même vert le blanc crème, puis blanc.
Le bleu de la mer profonde, le turquoise de l’atoll, le vert d’eau de la mer transparente éclaircie par le sable d’un blanc éclatant.
Le sable d’une finesse exceptionnelle est issu du concassage de milliers de coquillages et de corail blanc qui composent les plages.
La clarté de la lumière, différente à chaque heure, repose l’esprit. Ici tout est fait pour le repos du corps et de l’âme…
Sur les recommandations de Valentine, nous avons choisi l’hôtel Spirit Holbox, une petite suite de derrière les fagots, avec un toit de palapa, une chambre en mezzanine au dessus d’un salon donnant sur une grande terrasse en bois, avec vue imprenable sur plage et mer…
Nous sommes dans une petite maison de Robinson très très confortable… dommage qu’on ne soit là que 24 heures.
Nous louons un vélo pour partir à la découverte de l’Ile. Mon vélo n’est pas à ma taille, n’a pas de frein au guidon, un rétropédalage en guise de frein… et il n’y a pas de route, mais que des chemin cabossés pleins de flaques.
Petit temps d’adaptation nécessaire…
Ce qui est vraiment chouette sur Holbox, c’est que l’ile est encore dans son jus, pas encore dans la superficialité, un poil tourisitique (et encore on est en basse saison), mais bien authentique, rien n’est aseptisé, tout fait encore amateur au bon sens du terme, y compris la gentillesse des gens qui ont l’air d’avoir compris que bien que vivant sur un joyau à exploiter il faut le préserver.
Pourvu que ça dure comme ça…
Le soir, nous aurions voulu voir le coucher de soleil sur Punta Coco… complètement impossible à cette saison encore très humide : trop de moustiques qui attaquent en règle malgré les vêtements long et l’anti-moustique spécial tropiques. Nous dinons à l’hotel. Très sympa.
Après notre ballade à vélo du matin et quelques petites emplettes, nous retournons immédiatement nous baigner pour profiter des dernières heures avant notre départ. Notre bateau repart à 13 heures.
Disfrutamos… Ça sent la fin… Il fait toujours aussi chaud.
Retour à Cancún
Nous laissons derrière nous ce superbe écosystème que nous avons à peine entrevu…tout reste à voir… notamment la faune et les fonds marins que nous n’avons pas eu le temps de découvrir
A partir de l’instant où nous avons remis pied à terre, tout s’enchaine…Retour à Cancún en voiture en prenant un peu de marge, puis aéroport, notre vol part à 19h30.
Quel chouette voyage, quelle coupure… un peu court, mais tellement dépaysant. Il faudra y retourner.